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294 MEMOIRES D< PIERRE DE LESTOILE.
gtlétte. Dont on dit, au sortir de là,, i-ju'il avoit le ventre h la età Mame, et la bourse à la Carnine:
Ge jour, le curé ile Saint - Cosme, honime de résolution , cotnme chacun sçait, fisl une assemblée à Paris dè quelques prestres et ecclesiastiques zélés. Et fié tinst ledit conseil dans la chambre de Guarette-jtàix Corde-liers', où ils jurèrent et résolurent totftrenseifible de ne recoignoistre jamais le Roy, quelque profession de religion contraire qu'il fist; ainé s'opj^Setf dfe lait et de force à tous ceux qui le voudroient entreprendre, de quelque estat et qualité qu'ils peusserit estre.
Le lendemain, le duc de Maienne fust adverti date dîte assemblée, et de ce qui s'y estoit passé; et dit à un qui lui vouloit faire trouver fort mauvais : a Si les cc Seize ne traitaient en leurs" assemblées autre matiere «c que celle là, et que j'en^etfssë bonne asseurance, dés « demain je leur permettrais ce que je leur ai osté : «.car tout ce qu'ils y ont arresté est bien selon mon « intention. Mais pour ce que c'est contre les défenses « qui leur ont esté faites de s'assembler, je le trbuve « mauvais et ne le veux endurer; mais non pour* autre « chose. »
Le jeudi vingt-sixième dudit mois de novembre, le doyen Seguier aiant esté defferé au duc de Maienne pour avoir escrit des lettres en chiffres à ses freres, et avoir des intelligences avec ceux du parti contraire, fust trouver ledit duc de Maienne pour s'en purger ; lequel lui nomma celui qui lui avoit dit, qui estoit de ses amis et commensaus. Et aprés l'avoir prié de ne dire point à l'autre qu'il lui eust nommé, lui parla en ces termes : cc Monsieur le doyen mon ami, contentés c* vous que je n'en croi rien, et pensez que je ferois
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